Le plan d’urgence proposé par la FSPF a reçu une « écoute attentive de l’Élysée », indique l’organisation professionnelle à l’issu de son entretien avec le conseiller pour les questions sociales de François Hollande.
Ce rendez-vous, qui a duré plus d’une heure, faisait suite à la lettre ouverte publiée dans « Le Monde » et « le Quotidien du Pharmacien » dans laquelle le syndicat interpellait le chef de l’État sur la situation économique du réseau officinal. « Il n’y a pas eu de contestation de la part du conseiller du président de la République des difficultés rencontrées par notre profession », témoigne Philippe Besset, vice-président de la FSPF. Tout le monde semble même d’accord sur l’urgence à identifier les pharmacies en difficulté afin de leur apporter des réponses spécifiques. En tout cas, souligne-t-il, le conseiller social de l’Élysée n’a jamais évoqué l’idée de fermer 5 000 officines.
Pour la FSPF, les titulaires confrontés à des situations délicates doivent pouvoir se déclarer auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) dont ils dépendent afin d’être, le cas échéant, accompagnés. Philippe Besset évalue entre 1 000 et 2 000 le nombre d’officines qui pourraient bénéficier du plan d’urgence. Celui-ci vise à soulager les trésoreries par des mesures d’application immédiate : restructuration des dettes, exonérations fiscales et de charges sociales, ou encore sécurisation de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) pour 2016. Le syndicat présidé par Philippe Gaertner propose également l’extension de l’honoraire « complexe » pour les dispensations de cinq lignes et plus aux ordonnances délivrées aux malades inscrits au régime de l’ALD (affection de longue durée). Il plaide aussi pour une revalorisation de cet honoraire à 1 euro. Ce qui, selon Philippe Besset, dégagera 120 millions d’euros pour le réseau.
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