Suite à une décision du Conseil d’État, le gouvernement sera désormais contraint de proposer, sans association avec d’autres vaccins, les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, les seuls obligatoires en France.
Dans quatre mois, les parents pourront, s’ils le souhaitent, faire vacciner leur enfant uniquement contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite grâce à un vaccin limité à ces trois valences (DTP). Le Conseil d’État a suivi l'avis du rapporteur public qui estimait que des vaccins correspondant aux seules vaccinations obligatoires chez les nourrissons devaient être mis à la disposition des familles.
Une pétition avait en effet recueilli la signature de plus d’un million de parents dénonçant la généralisation des vaccins hexavalents qui comportent, outre les vaccinations obligatoires, celles contre la coqueluche, l’hæmophilus et l’hépatite B ou encore des tétravalents et des pentavalents.
Or ces derniers qui contiennent, outre les trois vaccinations obligatoires, pour les premiers celle contre la coqueluche et, pour les seconds, celles contre la coqueluche et l’hæmophilus, connaissent des tensions d’approvisionnement qui ont conduit à restreindre leur distribution. Ils sont par ailleurs vendus plus cher.
Rémi Decout-Paoloni, rapporteur public du Conseil d'État, qui avait souligné la « discordance actuelle entre l'obligation vaccinale et l'impossibilité de la satisfaire », a donc été suivi par le Conseil d’État qui dénonce le paradoxe. « Alors que la loi française impose seulement trois obligations de vaccination des enfants de moins de 18 mois, aucun vaccin ne correspondant à ces seules obligations n’est commercialisé en France, seuls des vaccins contenant également d’autres vaccinations non obligatoires étant disponibles. »
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