Le pneumocoque, dont les infections sont présentes toute l’année, est la bactérie la plus fréquemment en cause dans les coïnfections bactériennes de la grippe. Surinfection bactérienne qui est une cause majeure d’hospitalisation et de décès d’un patient souffrant d’une infection virale grippale initiale.
Quelle que soit l’origine de l’immunodépression (transplantations, traitement immunosuppresseur, corticothérapie, biothérapies, chimiothérapie anticancéreuse…) ce type de patients est plus exposé que les autres à faire des formes graves.
Il ressort d’une enquête réalisée entre juin et septembre 2013 à l’initiative de l’AVNIR (Association VacciNation Immunodéprimées Réalités), créée par 11 associations de patients représentant des personnes immunodéprimées en raison de leur maladie ou de leur traitement, et qui militent pour une amélioration de la vaccination des immunodéprimés, que seulement 41 % de ces sujets sont vaccinés contre la grippe et 21 % contre le pneumocoque. Dans le groupe des transplantés, qu’on pourrait penser particulièrement motivés, ces taux ne sont respectivement que de 54 et 13 %.
Cette enquête a également mis en lumière un manque d’informations et de connaissances sur la vaccination et aussi qu’une majorité de sondés souhaite que ces informations leur soient apportées par tous les acteurs de santé qui les prennent en charge, parmi lesquels les pharmaciens.
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