Nomination de Frédéric Valletoux

Enfin un ministre délégué à la Santé !

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Publié le 15/02/2024

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Après de longues semaines d’attente, de rumeurs et d’atermoiements, Frédéric Valletoux a été nommé ministre délégué en charge de la Santé et de la Prévention, sous la tutelle de Catherine Vautrin. L’artisan du projet de loi sur l’accès aux soins devra notamment composer avec des syndicats de médecins libéraux qui voient son arrivée au gouvernement comme « une déclaration de guerre » .

Le député Horizons est un fin connaisseur des sujets en lien avec la santé.
Crédit photo : S. Toubon

Le jeudi 8 février, dans la soirée, Frédéric Valletoux a été officiellement nommé ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention. Âgé de 57 ans, le député Horizons a une riche carrière derrière lui. Journaliste, notamment pour « Les Échos », élu maire de Fontainebleau (Seine-et-Marne) en 2005, président de la Fédération hospitalière de France (FHF) pendant 11 ans (2011-2022), député depuis 2022 sous l’étiquette du parti Horizons… Frédéric Valletoux est un fin connaisseur des sujets en lien avec la santé. Son projet de loi pour l’accès aux soins, qui visait notamment à mieux organiser la permanence des soins sur le territoire, lui a offert une certaine notoriété… et de féroces inimitiés chez les syndicats de médecins libéraux, qui s’étaient opposés avec force à plusieurs de ses propositions, en particulier l’adhésion automatique aux CPTS, qui sera finalement retirée du texte final. Son arrivée au gouvernement a d’ailleurs suscité l’ire des syndicats de médecins libéraux, certains allant jusqu’à évoquer « une déclaration de guerre » contre leur profession…

De nombreux dossiers sensibles l’attendent dans les prochaines semaines. Les représentants des pharmaciens entendent travailler avec lui dès que possible sur le sujet des pénuries de médicaments et sur la préservation du maillage et des officines situées en zone rurale. Frédéric Valletoux aura aussi à sa charge la réforme par décret de l’Aide médicale d’État (AME), la problématique du manque de médecins, la situation financière des CHU ou encore le projet de loi sur la fin de vie.