Un groupe de parlementaires mené par le député UDI du Tarn, Philippe Folliot, a déposé une proposition de loi « visant à lutter contre les déserts médicaux ». Le texte envisage une série de mesures pour réguler la pratique de la médecine générale sur l’ensemble du territoire. Estimant qu’il est temps de passer « de l’incitation à l’obligation », les parlementaires énoncent plusieurs dispositions en puisant largement dans le modèle de la pharmacie. Comme pour les officines, ils souhaitent instaurer un numerus clausus à l’installation des médecins. Dans un deuxième point, ils insistent sur la nécessité d’un stage en milieu rural obligatoire pour tous les étudiants en « externat ». Durant les quatre années de ce cycle, ils devront réaliser au moins un stage de trois mois dans le cabinet d’un médecin généraliste en milieu rural. Ceci afin « qu’ils y découvrent le travail sur le terrain et n’aient pas de préjugés avant même d’y avoir vécu une expérience professionnelle », notent les parlementaires. Enfin, ces mesures coercitives seront complétées par une série d’incitations à l’implantation en milieu rural, aide dégressive de l’État aux primo installants, mais aussi aide dégressive pour les généralistes souhaitant ouvrir un cabinet secondaire dans certaines zones du territoire déficitaires en soins.
Des députés pour la fin de la liberté d’installation des médecins
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Publié le 03/03/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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