Alors que Varuby n’est plus commercialisé par le Laboratoire Tesaro depuis le 6 septembre, les dernières unités disponibles sur le marché ne seront plus prises en charge à 100 %.
L'antiémétique Varuby 90 mg comprimé (rolapitant, Laboratoire Tesaro) n’est plus commercialisé depuis le 6 septembre. Toutefois, des stocks résiduels sont encore disponibles jusqu'à leur épuisement ou jusqu’à la péremption du dernier lot distribué, qui se périmera fin février 2022.
Mais les officinaux devront faire attention en cas de prescription de Varuby. À partir du 15 septembre, si ces derniers lots de Varuby sont délivrés, il n’y aura plus de prise en charge à 100 %, mais seulement à 15 %, selon un arrêté publié au « Journal officiel » du 12 septembre. En effet, les autorités de santé ont mis fin à « la suppression de la participation de l'assuré », considérant que Varuby ne satisfaisait pas aux critères y donnant droit (« médicaments reconnus comme irremplaçables et particulièrement coûteux »), précise l’arrêté. La spécialité « est indiquée pour une pathologie ne présentant pas un caractère habituel de gravité », n'est pas « particulièrement coûteuse » (57,49 euros la boîte de 2 comprimés), et il existe « des alternatives thérapeutiques » pertinentes (spécialités Zophren et Emend par exemple), qui ne sont d’ailleurs pas prises en charge à 100 % (mais à 65 %).
Les autorités de santé rappellent la stratégie thérapeutique de référence pour prévenir les nausées et vomissements induits par une chimiothérapie. Il s’agit d’une trithérapie associant : un antagoniste des récepteurs NK1 (aprépitant/Emend), un sétron (palonosétron/Aloxi, granisétron/Kytril, ondansétron/Zophren), et un corticoïde. Il existe également une spécialité qui associe un antagoniste des récepteurs NK1 à un sétron (nétupitant + palonosétron/Akinzeo).
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