Dans une lettre ouverte, quatre associations proposent à Marisol Touraine des pistes pour revoir le dépistage organisé du cancer du sein.
Quatre associations indépendantes (UFC-Que Choisir, Prescrire, Groupe Princeps, Collectif Cancer Rose) adressent une lettre ouverte à Marisol Touraine, à la suite de la remise du « rapport de la Concertation citoyenne et scientifique sur l’actuelle politique de dépistage organisé du cancer du sein » à la ministre de la Santé.
Les associations relèvent que « ce rapport fait notamment le constat que le dépistage des cancers du sein fait l’objet d’une controverse scientifique et non d’un consensus, que ce soit sur la réalité ou l’importance des bénéfices attendus ou sur l’importance de ses effets indésirables, liés aux surdiagnostics et surtraitements, initialement sous-estimés ».
Elles se félicitent de l’annonce par Marisol Touraine de la mise en place d’un plan d’actions pour faire évoluer la politique nationale de dépistage du cancer du sein, d’ici à la fin de l’année. Dans ce cadre, elles demandent à la ministre de la Santé d’y inclure deux points primordiaux. D'une part, informer plus objectivement les femmes et les professionnels de santé, en présentant les avantages ainsi que les inconvénients du dépistage.
D’autre part, retirer des critères de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) des médecins généralistes le niveau de participation de leur patientèle au dépistage du cancer du sein. « C'est seulement ainsi que les femmes pourront en toute confiance se tourner vers leur médecin pour discuter de leur choix comme elles sont déjà 56 % à le faire », indiquent les signataires, qui se positionnent ainsi pour une refonte, voire une disparition, du dépistage organisé du cancer du sein.
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