L'Institut national du cancer (INCa) propose des modalités pour la généralisation du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, qui sera lancé en 2017. En pratique, il serait plus efficient d’organiser ce dépistage tous les 5 ans, par un test HPV.
L'Institut national du cancer (INCa) vient de publier le second volet d'une vaste étude médicoéconomique sur la généralisation du dépistage du cancer du col de l’utérus, qui sera lancée fin 2017. Cette étude, dont le premier volet a été publié en janvier 2016, s’appuie notamment sur une expérimentation d’organisation de ce dépistage menée en 2010 dans 13 départements français.
Au final, l'étude médicoéconomique confirme l’intérêt de mettre en place un programme national de dépistage du cancer du col utérin, qui permettra d’atteindre une réduction de l’incidence de la mortalité de 30 % à 10 ans. L’INCA préconise de fonder ce dépistage organisé sur des invitations/relances des femmes non spontanément participantes au dépistage ; pour les femmes les plus réfractaires au dépistage et celle les plus à risque de cancer du col, elle envisage de les inviter à utiliser les kits d’autoprélèvement permettant la recherche d’ADN HPV.
Par ailleurs, l’INCa recommande d’assurer un suivi de l’ensemble des femmes dépistées positives par les structures de gestion du dépistage organisé. En pratique, la stratégie la plus efficiente serait de passer à un dépistage organisé par test HPV tous les 5 ans (et non pas via la réalisation d’un frottis cervico-utérin tous les 3 ans, qui reste toutefois une stratégie efficiente). Les âges de dépistage seraient fixes : 35, 40, 45, 50, 55, 60 et 65 ans. En revanche, il n’est pas possible de passer immédiatement au test HPV en dépistage primaire, en raison de contraintes calendaires, de prérequis non satisfaits à ce jour (publication de bonnes pratiques, choix des tests et négociations des prix, actions de communication, etc.) et d’évaluation de risques associés à sa mise en place.
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