Si les représentants de la profession accueillent plutôt bien le plan santé d’Emmanuel Macron, ils s’inquiètent en revanche des conséquences de son financement sur l’économie de l’officine. Car dès le lendemain de l’annonce de ce plan, la ministre de la Santé a indiqué qu'il n'y aura pas de déremboursement mais que l'on peut, par exemple, faire des économies sur le prix des médicaments. « Compte tenu de la réorganisation que nous lançons, il nous faut investir », justifie Emmanuel Macron qui prévoit un investissement de 3,4 milliards d'euros d'ici à 2022.
Une hausse de l'objectif national des dépenses d'assurance-maladie (ONDAM) de 2,5 % est d’ores et déjà prévue pour 2019, soit près de 400 millions d'euros supplémentaires. Mais pour y parvenir, environ 1 milliard d'euros d'économies sont attendus sur le poste médicament. Dans le détail, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) table sur 700 millions d’euros de baisses de prix sur les spécialités en ville et 150 millions d'euros sur les dispositifs médicaux.
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