La vaccination des 12-17 ans comporte quelques spécificités administratives. Notamment, une autorisation parentale est requise pour les 12-15 ans et un numéro de Sécurité sociale (NIR) d’un des parents, ou de l'enfant s'il en possède un, doit être présenté. Toutefois, si aucun NIR ne peut être présenté, le vaccinateur peut utiliser une procédure de saisie d’urgence.
La vaccination contre le Covid-19 est ouverte à tous les adolescents de 12 ans et plus depuis le 15 juin 2021. Jusqu’en juillet, la signature des deux parents était exigée pour la vaccination d’un mineur. Mais depuis la loi du 5 août 2021, l’autorisation d’un seul des titulaires de l’autorité parentale suffit pour les 12-15 ans. Et aucune autorisation parentale n’est nécessaire à partir de 16 ans.
Concernant l’enregistrement de la vaccination de l’adolescent, les modalités de remplissage de l'outil Vaccin Covid restent les mêmes. Ainsi, tous les 12-17 ans qui se présentent pour se faire vacciner doivent être en possession du NIR (Numéro de Sécurité sociale) de l’un des deux parents, ou de leur propre NIR. Ce NIR doit être le même pour la 1re et la 2e injection. Mais « dans un cas comme dans l’autre, les parents pourront avoir accès au certificat de l’enfant incluant le QR Code au travers du téléservice attestations », indique la Direction générale de la santé (DGS).
Comment procéder alors si un jeune de 16 ou 17 ans ne souhaite pas que ses parents soient mis au courant de sa vaccination ? Ou si le numéro de Sécurité sociale ne peut pas être communiqué ? Ou dans toute autre situation rendant impossible l’utilisation du NIR de l’un des deux parents ou celui de l’adolescent ? Dans ces cas, et uniquement dans ces cas, le vaccinateur peut utiliser une procédure de saisie dite « NIR d’urgence ».
Attention : le vaccinateur devra alors impérativement indiquer aux adolescents qui se font vacciner sous le NIR d’urgence de conserver très précieusement le code patient qui se présente sous la forme d’une série de trois fois trois lettres (XXX-YYY-ZZZ). Ce code figure sur la synthèse de vaccination, et non sur l’attestation certifiée de vaccination. « Il est donc impératif de remettre à l’adolescent cette synthèse en plus de son attestation certifiée, martèle la DGS. En cas de perte par l’adolescent ou d’oubli de lui remettre cette synthèse, il sera difficile de retrouver le dossier de l’adolescent, sauf à passer par le tableau de bord de celui qui a réalisé la vaccination. »
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