Le syndicat des entreprises du médicament (LEEM) lance sa première campagne grand public depuis 2002. Intitulée « La maladie ne dort jamais, nous non plus », elle vise à répondre aux besoins d'informations sur la recherche de nouveaux médicaments exprimés par les Français.
Dès aujourd'hui et jusqu'à la fin du mois d'octobre, une campagne de communication grand public prend place à la fois sur plusieurs chaînes de télévision (TF1, M6, Canal +, BFM, LCI, CNews, C8, TMC), dans la presse grand public (« Le Parisien Magazine », « Paris Match », « Elle », « Le Monde Magazine », « Les Échos Week-end ») et professionnelle, dans 200 stations du métro parisien et sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux.
Chaque affiche de la campagne sera étoffée par des contenus experts à retrouver sur le site du LEEM et issus d'un travail prospectif en cours : « Corpus Santé 2030 ». Adaptée d'une communication développée par la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (EFPIA), la campagne veut faire connaître la force d'innovation de l'industrie pharmaceutique en partant d'exemples emblématiques comme le cancer, les maladies de Parkinson et d'Alzheimer ou encore le SIDA.
« Notre histoire est émaillée d'innovations incroyables. Rappelez-vous la vincristine en 1965 qui change le pronostic de la leucémie aiguë, le taxotère dans les années 1980 qui modifie le pronostic du cancer du sein, le Glivec au début des années 2000, plus récemment le nivolumab qui transforme le pronostic du cancer du poumon et du mélanome, l'oméprazole, les statines, les thrombolytiques, les médicaments de la transplantation d'organes, le Tysabri dans la sclérose en plaques, l'EPO dans les anémies, les anti-TNF alpha dans la polyarthrite rhumatoïde… Nous avons voulu raconter cette histoire pour dire que derrière chaque médicament, il y a des hommes et des femmes engagés de longue date », explique le président du LEEM, Patrick Errard.
Une communication qui lui semble d'autant plus essentielle que les médicaments suscitent une relation passionnelle, ce qui explique, d'après le LEEM, que les crises sanitaires soient aussi violentes. « Si la communication est essentielle, elle ne fait pas tout. Il faut aussi être aligné dans ses comportements avec ce que l'on dit qu'on est », ajoute Patrick Errard.
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