Le tarif de la vaccination ne sera pas de 15 euros comme le réclamaient les syndicats mais de 7,50 ou 9,60 euros, selon que le patient présente une ordonnance ou que le pharmacien est lui-même prescripteur.
Les pharmaciens, qui verront leurs compétences vaccinales élargies à sept autres vaccins*, réclamaient 15 euros pour la prescription, l’injection et le renseignement dans la base d’information de tout vaccin pour les adolescents et les adultes. Soit 9,60 euros, somme que perçoivent les médecins pour l'injection, plus 5,40 euros pour l'inscription dans la base SI-VAC ou tout autre système. Ce sera finalement 7,50 euros si le patient présente une ordonnance médicale et 9,60 euros si le pharmacien est lui-même prescripteur et doit vérifier l'éligibilité de la personne.
Face à ces tarifs avancés par l'assurance-maladie, les syndicats ont désormais peu de marge de manœuvre, car l'inscription dans la base de données numérique devrait s'opérer automatiquement. Pierre-Olivier Variot, président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) espère encore que ces tarifs évoluent, se disant par ailleurs favorable à une ROSP vaccination. En revanche, du côté de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), ces prix semblent acquis. Son président, Philippe Besset se déclare satisfait d'avoir obtenu un alignement sur le tarif accordé aux médecins. Même s'il a rappelé sa déception que le vaccin contre le zona, primordial pour les personnes âgées et les diabétiques, n'ait pas été retenu dans la liste des vaccins autorisés en pharmacie.
*diphtérie-tétanos-coqueluche-poliomyélite ; papillomavirus humains ; pneumocoque ; hépatite B ; hépatite A ; méningocoques A, C, W, Y ; grippe.
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