L’épidémie en France métropolitaine s’intensifie. Elle se propage d’autant plus rapidement que la durée d’incubation du nouveau virus A(H1N1) est de seulement 36 heures. Quoi qu’il en soit, la stratégie de prise en charge des malades reste celle en vigueur depuis la fin du mois de juillet.
• Dans les cabinets de ville :
Les patients grippés doivent être orientés vers un médecin de ville (en privilégiant le médecin traitant pour les adultes), le centre 15 étant réservé aux cas graves. À noter que les enfants de moins de un an ou présentant un signe de gravité ou un facteur de risque de complications doivent être adressés auprès d’un établissement de santé disposant d’un SAMU.
• À l’hôpital :
Les consultations hospitalières spécifiques « grippe » assurent pour leur part la prise en charge des cas présentant des signes de gravité (adressé ou pas par le médecin traitant). Un prélèvement nasopharyngé est alors réalisé et un traitement antiviral prescrit. Un prélèvement nasopharyngé peut également être effectué chez les nourrissons et les femmes enceintes. En ville, les prélèvements sont effectués chez les patients présentant les symptômes évocateurs et consultant un médecin du réseau des GROG (groupes régionaux d’observation de la grippe).
• À l’officine :
Les pharmacies d’officine continuent, elles, de délivrer sur prescription médicale les masques antiprojections et les antiviraux. Rappelons que les masques sont livrés aux officines à partir du stock d’État via les grossistes répartiteurs et sont délivrés gratuitement aux patients disposant d’une ordonnance. Les antiviraux sont, eux, facturés à l’assurance-maladie dans les conditions habituelles. Trois dosages d’oseltamivir (Tamiflu) sont désormais disponibles en ville : 75 mg pour adultes et 45 ou 30 mg pour les enfants de moins de 40 kg.
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