Un amendement à la loi Santé reconnaissant le rôle du pharmacien et sa capacité de conseil pour les pathologies bénignes, a été déposé par le groupe radical à l’Assemblée nationale. Il vise à « contribuer à la reconnaissance du rôle joué quotidiennement par le pharmacien dans le cadre de l’identification et du traitement des symptômes bénins et du suivi des patients, notamment par sa capacité d’orientation vers un autre professionnel de santé comme le médecin généraliste », selon ses auteurs, les députés Dominique Orliac, Stéphane Claireaux et Jacques Krabal. Les douleurs légères ou modérées, la fièvre, le rhume, les maux de gorge, l’herpès labial, le reflux gastro-œsophagien occasionnel, sont cités en exemple par les trois députés comme pouvant être traités par le pharmacien, sans l’intervention du médecin. Ce rôle reconnu du pharmacien « lui confère ainsi sa capacité à offrir à chacun l’accès aux soins de premier recours et à être pleinement la première étape du parcours de soin des patients », précisent les parlementaires dans l’exposé des motifs. Un second amendement, découlant du premier, propose d’organiser le délistage de médicaments à titre expérimental, un décret devant déterminer les substances et indications éligibles à cette expérimentation, ainsi que ses modalités d’évaluation. « Ces expérimentations permettront de vérifier le bien-fondé de la mise à disposition en officine de ces traitements, indiquent les trois députés. À la fin de ces expérimentations, les molécules pourront faire l’objet d’un arrêté d’exonération définitif. »
« La médication officinale de premier recours, c’est reconnaître la place stratégique des pharmaciens, c’est simplifier la vie du patient et c’est aussi sécuriser la dispensation des médicaments « sans prescription », car rien ne saurait remplacer le conseil du professionnel », a souligné Dominique Orliac lors de son intervention.
Dans les Alpes-Maritimes
Dépistage du VIH : une expérimentation à l’officine
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques