Le slogan ? La maladie ne dort jamais, nous non plus. Le hashtag ? #SansRépit. Le but ? Témoigner de l’engagement des entreprises du médicament et de tous leurs collaborateurs dans la lutte contre la maladie. Selon une étude du cabinet BVA menée début septembre auprès de 1 000 Français, 87 % d’entre eux reconnaissent un rôle essentiel aux laboratoires dans la découverte de nouveaux médicaments mais 80 % se disent mal informés sur le sujet et 95 % réclament davantage de communication de la part des industriels. Le syndicat des entreprises du médicament (LEEM) s’est donc lancé dans une campagne de communication vers le grand public, ce qui n’était pas arrivé depuis 2002.
7 000 médicaments en développement
Au programme ? Un spot de 30 secondes, diffusé du 1er au 14 octobre sur TF1, M6, Canal +, BFM, LCI, CNews, C8 et TMC. Deux affiches de la campagne seront présentes dans 200 stations du métro parisien pendant une semaine à partir du 4 octobre, et publiées dans Le Parisien Magazine, Paris Match, Elle, Le Monde Magazine et Les Échos Week-end pendant trois semaines. Elles seront aussi diffusées dans la presse professionnelle dès le 28 septembre, afin de sensibiliser médecins et pharmaciens. Enfin, le spot ainsi que 10 affiches différentes seront sur Internet et en particulier les réseaux sociaux. Chaque affiche renvoie à des contenus experts présents sur le site du LEEM classés par pathologie (occurrence, incidence, chiffre clés, traitements, perspectives et défis à relever). Une manière de répondre aux besoins d’informations des Français qui vont découvrir que 7 000 médicaments sont en développement, dont 1 800 dans le cancer, 1 300 dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, 600 dans les maladies cardiovasculaires, etc.
Confiance et fierté
« Notre histoire est émaillée d'innovations incroyables. Nous avons voulu raconter cette histoire pour dire que derrière chaque médicament, il y a des hommes et des femmes engagés de longue date », explique Patrick Errard, président du LEEM. L’objectif est à la fois de redonner confiance dans l’industrie pharmaceutique et le médicament, mais aussi de rendre la fierté aux collaborateurs des entreprises du médicament. « Entre ce qu’on entend dans les médias et les politiques qui en font des sujets de campagne, les collaborateurs en ont marre. Ils ont envie de rappeler qu’ils travaillent dans l’intérêt du patient, d’annoncer que demain on va guérir le cancer de l’estomac et après-demain le cancer du pancréas », précise Patrick Errard. « Et de rappeler que la mortalité par cancer a baissé de 20 % en 25 ans, ajoute Jean Monin, président de la commission communication du LEEM, car ce que les personnels de nos entreprises vivent le plus mal, ce sont les relations sociales, ils ont le sentiment de ne vivre le médicament qu’à travers des attaques. »
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