À L’OCCASION d’octobre rose, le Laboratoire Sandoz va mobiliser ses équipes afin d’accompagner les pharmaciens dans leur prise en charge des femmes atteintes du cancer du sein. « Le pharmacien est un important relais de proximité », souligne Frédéric Collet, président de Sandoz France. Les officinaux recevront un module d’information sur l’accompagnement des patientes atteintes d’un cancer du sein. Il contient des conseils sur l’annonce de la maladie, l’accompagnement post-chirurgical et celui pendant le traitement adjuvant suivi d’un traitement par hormonothérapie. Un kit de communication complet est également prévu, avec une affiche encourageant les patients à interroger leur pharmacien sur le dépistage du cancer du sein, des brochures réalisées par l’association Europa Donna pour les professionnels de santé et un podcast, qui aborde le thème du « pharmacien aux côtés des femmes concernées par le cancer du sein ». Il présente l’association, qui informe, rassemble et soutient les femmes dans la lutte contre le cancer du sein, et traite ensuite des attentes des patientes vis-à-vis de leur pharmacien, du rôle de ce dernier dans la prise en charge et du rôle de l’association aux côtés des pharmaciens.
Proximité du pharmacien.
« Les pharmaciens d’officine sont confrontés régulièrement à des patientes qui ont des cancers du sein, témoigne Florence Depéry-Larigaudrie, titulaire à Paris. L’annonce de la maladie est souvent très difficile pour elles et notre mission est de les écouter, de les conseiller et de les rassurer. Si un cancer est détecté tôt, il peut être guéri. Nous avons aussi un rôle important pendant le traitement. Il faut insister sur l’observance et rappeler à la patiente que son traitement est personnalisé. Il n’est donc pas forcément identique à celui de l’une de ses amies souffrant aussi d’un cancer du sein. » Elle met également en avant le rôle du pharmacien dans la prise en charge psychologique des patientes. « On est un peu leur « psychiatre de comptoir ». À l’hôpital, elles n’osent pas toujours poser toutes les questions ou confier toutes leurs craintes. Notre proximité nous permet de répondre à leurs interrogations et à leurs angoisses. De plus, il est toujours judicieux de leur reparler de leur traitement et de ses effets secondaires, qui sont normaux dans la plupart des cas, même s’ils sont très désagréables. » En revanche, si les effets indésirables sont trop importants, par exemple en cas de fièvre ou de douleurs, le pharmacien peut alors conseiller une visite chez le médecin.
La pharmacienne a dû « potasser » pour être suffisamment armée afin de répondre à ses patientes. « Elles sont souvent très bien informées, donc je me dois de connaître parfaitement le sujet également, afin de pouvoir répondre à leurs attentes », souligne Florence Depéry-Larigaudrie. Par son action, Sandoz souhaite donc mieux préparer les pharmaciens à cet accompagnement. Son opération à destination des officinaux se déroulera pendant tout le mois d’octobre.
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie
Près de 45 fois plus de cas en 2023
Rougeole : l’OMS appelle à intensifier la vaccination en Europe
Pharmacien prescripteur
Après les vaccins, les antibiotiques
Logigramme, formation…
Le dépistage de la cystite en pratique