AVC : six mois de campagne pour sensibiliser aux signes d'alerte

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Publié le 17/10/2017

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Parce que chaque minute compte en cas d'accident vasculaire cérébral (AVC), et qu'un Français sur deux se dit mal informé sur les signes d'alerte, Boehringer Ingelheim lance une campagne de sensibilisation dans les salles d'attente des professionnels de santé et dans les pharmacies.

Selon la dernière étude IPSOS d'octobre 2016, 49 % des Français déclarent être mal informés sur les signes d'alerte de l'AVC et seuls 39 % estiment connaître les gestes qui sauvent. Face au caractère vital et urgent de tout AVC, le Laboratoire Boehringer Ingelheim France, en partenariat avec la fédération France AVC, vient de lancer une campagne d'information et de prévention pour une durée de six mois. Il met à la disposition du grand public, grâce aux professionnels de santé, un kit d'information et de sensibilisation dans les salles d'attente et dans les pharmacies. Il s'agit d'une affiche et d'un livret détaillant les trois signes d'alerte à connaître (paralysie du visage, trouble de la parole ou difficulté de compréhension, membre inerte), les trois questions test permettant d'évaluer le risque d'AVC et rappelant l'importance d'appeler le 15 pour faire face à l'urgence.

Selon France AVC, environ 150 000 personnes sont victimes d'un AVC chaque année dans l'Hexagone (25 % sont âgées de moins de 65 ans), dont 30 000 resteront lourdement handicapées et 40 000 en décéderont. L'AVC est la première cause de handicap, la seconde cause de démence et la troisième cause de mortalité, d'après la Haute Autorité de santé. Ainsi, près d’une victime sur 5 décède au cours du mois qui suit l'AVC, trois quarts des survivants garderont des séquelles, un tiers sera dépendant (déplacement, habillage, alimentation, continence) et 25 % ne reprendront jamais d’activité professionnelle.