EN FRANCE, trois femmes sur quatre disposent d’une contraception. Pourtant, les échecs contraceptifs restent fréquents : une grossesse sur trois est non prévue et la moitié aboutit à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Dans ce contexte, la Haute Autorité de santé (HAS) a évalué l’efficacité d’une prescription à l’avance de la contraception d’urgence, telle qu’envisagée par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS). Résultat : « Il n’y a pas de preuve de l’efficacité d’une telle disposition sur le nombre de grossesses non prévues à l’échelle populationnelle », conclut la HAS. L’étude montre également que prescrire systématiquement une contraception d’urgence aux femmes n’entraîne pas d’effets néfastes sur la prise d’une contraception régulière ou sur les infections sexuellement transmissibles. Quoi qu’il en soit, pour la HAS, il est préférable d’envisager une prescription à l’avance au cas par cas, accompagnée d’une information personnalisée. Par exemple, pour des femmes qui ont des difficultés d’accès géographiques à la contraception d’urgence.
Contraception d’urgence
Améliorer l’information
Publié le 06/05/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3005
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