Pour une majorité de Français, les pharmaciens ne devraient pas être limités à la vaccination contre la grippe et le Covid-19. Ils sont favorables à ce qu’ils puissent réaliser les rappels vaccinaux de l’adulte, les vaccins recommandés chez les adultes à risque et même chez les adolescents. Seules exclusions : la vaccination des enfants et des femmes enceintes.
Selon un sondage Ipsos réalisé à la demande de Pfizer en mars et avril 2021*, la vaccination à l’officine est largement plébiscitée par les Français. Parmi ceux qui ont expérimenté la vaccination antigrippale en pharmacie, 98 % sont satisfaits de leur expérience.
Après le succès de l’élargissement des compétences des pharmaciens à la vaccination contre le Covid-19, les Français sont favorables à une vaccination plus large à l’officine (77 %), notamment pour les rappels des vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite chez les adultes (71 %) ; pour les vaccins recommandés chez les adultes à risque de complications tels les vaccins antipneumococciques (63 %) ; et pour les vaccins recommandés aux adolescents, comme les vaccins contre les infections à méningocoques ou l'infection à papillomavirus humain (58 %). Ils sont cependant plus partagés quant à la réalisation des vaccins pédiatriques obligatoires et des vaccins conseillés aux femmes enceintes (52 %). Ils sont 83 % à estimer qu’une extension des compétences vaccinales des pharmaciens est une solution pour améliorer la couverture vaccinale de la population. Une affirmation approuvée par 74 % des professionnels de santé.
Ces derniers sont beaucoup moins ouverts à un élargissement de la vaccination par le pharmacien, à l’exception des pharmaciens eux-mêmes (91 %) : seulement 34 % des médecins généralistes et 28 % des infirmiers y sont favorables. Les médecins sont néanmoins 76 % à considérer que la vaccination antigrippale à l’officine est une bonne chose.
Le sondage Ipsos-Pfizer met en avant d’autres leviers pour améliorer la couverture vaccinale des Français. D’abord par l’information, puisque 21 % des Français indiquent qu’ils ne parlent jamais de vaccination avec un professionnel de santé au cours d’une année et ne savent pas quels vaccins leur sont recommandés. Ensuite, par un meilleur repérage des personnes à risques de complications pour mieux les informer : 72 % des professionnels de santé estiment que les Français ne suivent pas les recommandations vaccinales parce qu’ils ne se considèrent pas comme des personnes à risques. Enfin, en facilitant le suivi vaccinal par le biais d’un carnet de vaccination électronique consultable par les patients et par tous les professionnels de santé.
* Sur un échantillon de 1 018 Français de 18 ans et plus interrogés les 1e et 2 avril 2021 et sur un échantillon de 500 professionnels de santé dont 200 médecins généralistes, 200 pharmaciens d’officines et 100 infirmiers interrogés du 25 mars au 13 avril 2021.
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