Le syndicat des pharmaciens de l’Hérault, puis des Alpes-Maritimes, des Pyrénées-Orientales et des Bouches-du-Rhône ont lancé une opération en officine visant à interpeller le président de la République sur les pénuries de médicaments. Le 12 janvier, le Syndicat des pharmaciens du Gard a rejoint le mouvement.
Depuis le 12 janvier, le Syndicat des pharmaciens du Gard (FSPF) a rejoint une opération de communication lancée par le Syndicat des pharmaciens de l’Hérault, puis par ceux des Alpes-Maritimes, des Pyrénées-Orientales et des Bouches-du-Rhône. Avec cette campagne, les pharmaciens invitent les patients à signer une lettre visant à interpeller le président de la République sur les pénuries de médicaments.
La lettre se trouve au dos de flyers qui présentent plusieurs exemples de patients (Justine, Inaya ou Philippe) dans l’incapacité de se procurer les médicaments nécessaires au traitement de leurs maladies en raison des pénuries. Débutant par la phrase suivante : « Ma santé est en danger. Afin de ne pas vivre la situation de Justine, Inaya ou Philippe, je soutiens mon pharmacien », la lettre au président n’a plus qu’à être signée, datée et envoyée par le patient, l’enveloppe avec l’adresse de destination étant déjà fournie. L’initiative s’accompagne d’affiches qui peuvent être apposées dans les officines y participant.
Lancée en décembre dernier dans le département de l’Hérault, cette campagne, également portée par la Fédération pharmaceutique Méditerranée, s’est donc ensuite étendue à d’autres départements du sud de la France. Ce lancement en décalé a été bien réfléchi : « Nous voulons que les tracts arrivent en continu à l’Élysée » confie Éric Jose, président du Syndicat des pharmaciens du Gard. La mobilisation pourrait s’étendre à d’autres départements et régions, au-delà de l’arc méditerranéen.
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