Christine Monino-Clot, co-titulaire de la Grande Pharmacie Médiprix de Castres (Tarn), va saisir le tribunal administratif pour demander l’abrogation de l’arrêté préfectoral de 1973 qui interdit l’ouverture des officines castraises le lundi. « J’ai rencontré nos deux députés, le directeur de cabinet du préfet, écrit au président de la République, mais rien n’a bougé malgré le soutien des patients : notre pétition a recueilli 4 500 signatures (10 % de la population), explique-t-elle. Cela n’a que trop duré ! Aussi, nous avons décidé d’attaquer devant le tribunal administratif de Toulouse l’arrêté préfectoral qui prive les Castrais d’accès aux soins. »
En ouvrant le lundi, en décembre 2017, la Grande Pharmacie a déchaîné l’opposition des 16 autres officines de la ville et leur assignation devant le Conseil de l’Ordre, puis devant le juge des référés du TGI de Castres. Malgré une tentative de conciliation avortée et le soutien de la FSPF du Tarn, la Grande Pharmacie a été condamné en mars à fermer le lundi, sous peine d’astreinte de 50 000 € par infraction. Le prochain épisode de l’affaire risque d’être long. À moins que d’ici là, un signe ne vienne de la préfecture…
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Excédés par les vols et la fraude à l’ordonnance
Des pharmaciens marseillais créent un groupe d’entraide sur WhatsApp
Cas de comptoir
Douleur et fièvre au comptoir