Seconde année : déjà des revendications

Publié le 07/10/2010

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Trop long le stage de début de seconde année ? Les trois quarts des étudiants voudraient le ramener de 6 à 4 semaines. Au cours de ce stage, ils ne font pas que ranger des commandes. Plus de 4 étudiants sur 5 ont été initiés à la dispensation d’ordonnances. Près de 20 % des étudiants affirment même avoir délivré seul des médicaments. Mais le quart des stagiaires n’ont pas touché au médicament, sous contrôle pharmaceutique s’entend. Pour l’ANEPF, il faudrait imposer à chaque stagiaire une liste obligatoire d’ordonnances type (douleur, diabète ou HTA) à délivrer avec le maître de stage. Autre regret, plus d’un étudiant sur 3 ne réalise pas de préparation lors de ce premier contact avec l’officine. Et 42 % d’entre eux ne sont pas initiés à la reconnaissance de plantes ou de matières premières, ce qui est pourtant l’un des objectifs du stage. Au final, la grande majorité des étudiants s’est sentie encadrée pendant ce stage et intégrée à la vie de l’officine. Pour 70 % des étudiants, le maître de stage était un bon pédagogue. Au terme de cette initiation, 63 % des répondants ont envie de poursuivre la filière officine. Quant au stage d’application des enseignements coordonnés, il montre que le commentaire d’ordonnances est le seul objectif réellement atteint. 30 % des étudiants (4011 répondants au total) affirment qu’ils ne sont pas vraiment allés au comptoir. Le même pourcentage pointe un défaut d’encadrement. La moitié seulement des stagiaires ont trouvé ce stage intéressant. En fait, la nécessité du stage n’est pas en cause, mais les étudiants voudraient l’optimiser, pour pouvoir mieux mettre en pratique leurs connaissances.