L'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) et le Comité pour la valorisation de l'acte officinal (CVAO) ont mené une réflexion commune afin de caractériser le premier recours à l'officine.
Pour cela, un questionnaire a été envoyé entre le 5 et le 16 avril à des étudiants en pharmacie issus de l'ensemble des facultés françaises. Parmi les 1 107 répondants, la plupart avaient déjà connu une expérience en officine. Lorsqu'on demande à ces étudiants ce que représente pour eux la notion de premier recours, ils rejettent l'idée de « diagnostic » et estiment plutôt qu'elle repose sur « l'orientation du patient vers un service de téléconsultation » (25 % des sondés), « la dispensation d'un conseil » (25 %), ou celle « d'un médicament » (18 %). Ils estiment par ailleurs que le premier recours est un « acte de base dans la pratique officinale » (16 %) et qu'il peut permettre « l'orientation du patient vers un autre professionnel de santé » (12 %).
S'ils sont amenés à délivrer des conseils au comptoir, les étudiants interrogés disent s'appuyer sur quatre sources d'information dans des proportions quasi-égales : les ressources scientifiques, les recommandations des sociétés savantes, l'enseignement reçu à l'université et les conseils et pratiques des autres membres de l'équipe officinale.
Par ailleurs, 85 % des sondés « considèrent que la création d’un répertoire des demandes ou requêtes de premier recours à l’officine est utile, voire absolument nécessaire ». Compte tenu de ces résultats, le CVAO et l’ANEPF désirent collaborer avec les étudiants pour récolter toutes les demandes et requêtes au comptoir afin de constituer un premier répertoire « essentiel à une amélioration dynamique de la pratique officinale ».
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