Après plusieurs cas de suicides chez des étudiants en PACES ces derniers mois, on s’interroge de plus en plus sur l'état de stress auxquels sont soumis ces jeunes. L'étude i-Share vient apporter quelques éclaircissements.
L’étude i-Share menée sur la santé des étudiants a fait un éclairage particulier sur les étudiants en filière médicale. L'analyse a pris en compte les 1 360 étudiants en première année commune d’études de santé (PACES) et les 1 210 étudiants ayant intégré médecine (principalement en 2e et 3e années) des universités de Bordeaux, Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et Nice, et qui ont accepté de participer à i-Share.
Après analyse de ces données, l’étude montre que les étudiants en PACES se sentent moins souvent en très bonne santé par rapport aux étudiants des années supérieures (20 % versus 32 %) et déclarent beaucoup plus souvent avoir une symptomatologie dépressive dans les 12 derniers mois (70 % versus 54 %). Par ailleurs, ils rapportent pratiquement deux fois plus de pensées suicidaires fréquentes, même si le taux d’étudiants concernés par les idées suicidaires reste faible (3,2 % versus 1,7 %).
Le spectre du concours pèse également sur les mentalités. Les étudiants en PACES ont un plus fort sentiment d'échec (44 versus 24 %), manquent de confiance en eux (73 % versus 62 %) et ont peur de l'échec aux examens (67 % versus 50 %).
Leur sommeil est estimé bon ou plutôt bon (50 % versus 64 %), mais ils ont toutefois des difficultés d'endormissement au moins une fois par semaine (47 % versus 32 %), et 52 % se déclarent plus souvent extrêmement somnolents dans la journée (versus 42 % pour les étudiants des années supérieures).
Comme attendu, les étudiants en première année ayant une forte charge de travail, ils ont globalement moins d'activités en dehors des cours : 41 % font du sport (versus 65 % des étudiants de médecine) et 11 % ont des activités extrascolaires (versus 49 %).
Seul élément positif, ils sont moins nombreux à consommer de l'alcool (au moins une fois par semaine : 26 % versus 71 %) et ont un peu moins souvent consommé du cannabis que les années supérieures (59 % versus 62 %).
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