LE CENTRE national des professions libérales de santé (CNPS), qui rassemble 32 syndicats, réclame la fermeture de l’antenne française de l’université privée portugaise Fernando Pessoa. Cet établissement a ouvert ses portes en novembre dans le Var et propose des formations de pharmaciens et de chirurgiens-dentistes, moyennant des frais d’inscription pouvant s’élever à 9 500 euros par an. Pour le CNPS, « en plus de contourner le numerus clausus existant dans les professions concernées, rien ne garantit la qualité de l’enseignement ni celle des enseignants, et les contenus des formations proposées ne sont pas équivalents à ceux dispensés en France ». L’intersyndicale souligne que l’université Fernando Pessoa « n’est pas accréditée pour dispenser des formations à l’étranger ni délivrer les diplômes correspondants », d’après l’Agence portugaise d’évaluation et d’accréditation de l’enseignement supérieur. « Les jeunes gens engagés dans ces formations ne pourront exercer ni en France ni au Portugal, ni ailleurs en Europe, et se retrouveront dans une impasse après avoir déboursé des sommes exorbitantes », met en garde le CNPS. Soulignant que l’Italie a réussi à bloquer l’installation de cette université, il a écrit aux ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur pour exiger sa fermeture et demander des mesures pour éviter « la récidive de telles implantations ».
Université privée du Var
Le CNPS exige la fermeture
Publié le 28/01/2013
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2977
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine