L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), qui officialise ses listes aujourd’hui, espère se maintenir à la tête des cinq URPS qu’elle avait remportées aux dernières élections. Elle compte également en gagner d’autres grâce aux listes déposées dans toutes les régions, à l’exception de la Guyane.
Ce sont au total 164 candidats que l’USPO lance dans la mêlée. Le plus souvent renouvelées, rajeunies et veillant à présenter un candidat dans chaque département, ces listes respectent majoritairement la parité homme/femme. À l’exception de la Bretagne, où sept femmes et deux hommes porteront les couleurs du syndicat.
Des Hauts-de-France à la Provence-Alpes-Côte d’Azur/Corse, les cinq présidents d’URPS que compte l’USPO se présentent à nouveau. Ils ont tous de bonnes raisons : « une démarche logique » pour Olivier Rozaire, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « pour assurer la continuité des projets amorcés », affirme de son côté Grégory Tempremant, président des Hauts-de-France, ou encore « pour la passion de ce creuset d’expérimentations que sont les URPS », comme le résume Renaud Nadjahi, en Ile-de-France. Séduits par ce moteur d’innovation que représente l’engagement dans une URPS, les présidents de ces cinq régions ont su communiquer leur enthousiasme dans tout l'Hexagone. « À tel point que certaines listes ont recueilli des candidatures spontanées », souligne d’Éric Ruspini, tête de liste dans le Grand Est.
Vaccination contre la grippe, TROD Angine, mais aussi dépistage des maladies cardiovasculaires, prévention des AVC, ou encore dépistage du cancer colorectal… les expérimentations finalisées et les chantiers en cours ont su illustrer auprès des pharmaciens le rôle des URPS et convaincre de leur utilité, de l’avis du syndicat. Sur le terrain, cette dynamique axée sur le métier confirme le cap maintenu par l’USPO au niveau national. « Le programme de notre campagne va s’inscrire dans la ligne de la réforme que nous avons entamée avec la signature de l’avenant 11. Il s’agit de conforter un mode de rémunération lié à l’acte intellectuel du pharmacien et non à ses fonctions logistiques et définies par des volumes de dispensation », rappelle Gilles Bonnefond, président de l’USPO.
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