Cet hiver, des coupures de courant pourront être ciblées (deux heures consécutives maximum avec des délestages confirmés la veille) en cas de surcharge du réseau électrique. L'électricité sera alors maintenue pour les services prioritaires comme les hôpitaux et les cliniques. Mais qu’en sera-t-il pour les patients hospitalisés à domicile ?
Les propos sur ce sujet de Laurent Méric, porte-parole d'Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité, ont suscité l'indignation : « Les patients à haut risque vital (PRHV) sont éventuellement délestables, ils sont non prioritaires », avait-t-il affirmé le 5 décembre sur « BFMTV ». La Première ministre, Élisabeth Borne, est venue rectifier le tir hier, lors des questions des députés au gouvernement : « Contrairement à ce que des propos maladroits ont pu laisser penser, a-t-elle commenté, les personnes malades à domicile seront toujours prises en charge. » En cas de délestage, les PHRV (patients sous respirateur ayant une autonomie inférieure ou égale à quatre heures, enfants alimentés par voie intraveineuse) répertoriés par les agences régionales de santé (ARS) en seront informés avant, par téléphone, par Enedis.
Ces patients, qui comprennent des personnes alitées sur des matelas anti-escarres, « feront l'objet d'une attention particulière des préfets et des mairies et, si nécessaire, pourront être déplacés vers des bâtiments préservés en électricité », selon la Fédération des prestataires de santé à domicile. Sa déléguée générale Alexandra Duvauchelle se dit ne pas très inquiète. Idem pour Marie-Agnès Wiss-Laurent, présidente de la Fédération des insuffisants respiratoires (FFAAIR), qui indique que « des concentrateurs d'oxygène peuvent être mis en place à domicile pour dépanner en cas de coupure de courant ».
Avec l'AFP.
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