Olivier Rozaire, tête de liste USPO
Président sortant de l’URPS pharmaciens d’Auvergne Rhône-Alpes, Olivier Rozaire se présente à nouveau en tant que tête de liste USPO. Titulaire depuis plus de 23 ans, il s’est installé en juin 1997 à Saint-Bonnet-le-Château, dans la Loire. « C’est un exercice très rural mais avec beaucoup de passage, plus de 300 clients par jour », explique Olivier Rozaire. Président du syndicat des pharmaciens de la Loire depuis une dizaine d’années, il dit s’être « pris au jeu » de l’engagement syndical qui lui permet « d’enrichir » sa pratique professionnelle. Jusqu’à être élu président de l’URPS en janvier 2016, au moment de la fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes. « Les relations que j’ai pu avoir pendant ces 5 ans avec les différentes URPS et les directeurs d’agence régionale de santé (ARS) sont intéressantes et constructives. Je considère que le pharmacien doit être présent s’il veut faire avancer notre profession », souligne-t-il. Après avoir coordonné avec succès l’expérimentation de la vaccination en officine dans sa région pilote (voir ci-dessous), il entend « poursuivre sur des projets qui valorisent le rôle du pharmacien dans la prévention », afin d’aider les patients à vieillir en bonne santé. « Le pharmacien a toute sa place dans ce domaine et il est le mieux placé pour coordonner la vie du patient car il est toujours disponible, sans rendez-vous », estime-t-il.
Florence Durupt, tête de liste FSPF
Installée depuis douze ans à Pierre-Bénite, à côté de Lyon, Florence Durupt a auparavant exercé dans une pharmacie hospitalière pendant sept ans, de 2001 à 2008. Elle a rejoint la FSPF du Rhône en 2015 « pour être au plus près d’un métier en pleine transformation ». Elle en est devenue vice-présidente en 2017. Tête de liste FSPF pour ces élections, elle souhaite « apporter de la visibilité à l’URPS sur le terrain », grâce à « une liste de consœurs et confrères motivés, dynamiques et prêts à s’investir ». Pour répondre aux attentes et aux besoins des pharmaciens dans un territoire aussi vaste et diversifié que la région Auvergne Rhône-Alpes, elle souhaite « mettre en place des référents par secteur ». Avec, en ligne de mire, le développement des nouvelles missions : « l’objectif est que chaque pharmacien qui voudrait les mettre en œuvre dans son officine puisse se les approprier simplement. Il y a bien sûr les nouvelles missions d’aujourd’hui : entretiens pharmaceutiques, tests antigéniques, mais aussi, à l’avenir, la dispensation protocolisée, l'extension de la vaccination ou les soins de premiers recours », détaille-t-elle. La candidate de la FSPF souhaite aussi soutenir les pharmaciens dans le déploiement de l’exercice coordonné, mettre en place des actions interprofessionnelles avec les autres URPS de la région tout en valorisant le savoir-faire des pharmaciens, et développer le lien ville-hôpital.
Les listes de candidats
Liste FSPF
Florence Durupt, Valérie Fleury, Nathalie Lapujade, Sophie Delorme-Duret, Laurent Sauve, Julien Thorrens, Chloé Cussoneau, Cécile Ghys, Sylvie Breysse, Véronique Barres, Marie-Pascale Etienne-L’hospital, Florent Cavagna, Gabrielle Gross, Hélène Justamon, David Thierry.
Liste USPO
Olivier Rozaire, Nathalie Tourlonias, Daniel-Jean Rigaud, Bénédicte Bidet, Kévin Phalippon, Noémie Anglard, Frédéric Lalegerie, Sandrine Roques, Théophile Sibelle, Sonia Jouve, Valérie Ducharne, Nathalie Peuillon, François Paput, Marie-Edith Richermoz, Corinne Credassa.
Vaccination en officine : de l’expérimentation pilote à la généralisation nationale
La région Auvergne-Rhône-Alpes a été élue région pilote pour expérimenter la vaccination antigrippale à l’officine. Le vote au Parlement autorisant la mise en place de l’expérimentation a eu lieu en octobre 2016 et les régions ont été choisies en janvier 2017. L’URPS a eu neuf mois pour mettre en place l’expérimentation : protocole, financement par l’ARS, accompagnement administratif des pharmaciens, mise en place des formations, etc. Les pharmaciens d’Auvergne Rhône-Alpes ont commencé à vacciner contre la grippe le 6 octobre 2017. La première année, 1 500 pharmaciens se sont mobilisés et la deuxième année près de 2000 ont été volontaires, sur les 2 500 officines que compte la région.
Les pharmaciens étaient indemnisés pour la vaccination et recevaient un forfait de 100 euros, versé en une seule fois, s’ils avaient effectué au moins 5 vaccinations. L’URPS a dû procéder à des virements bancaires pour 1 500 officines à l’aide d’un logiciel bancaire spécialement dédié. Parallèlement, les pharmaciens devaient remplir une fiche sur la plateforme de l’Ordre des pharmaciens, afin que l’expérimentation puisse être évaluée. Pendant toute la durée du pilote, l’URPS pharmaciens d’Auvergne Rhône-Alpes a assisté à des réunions régulières avec le ministère de la Santé et a travaillé en étroite coopération avec le conseil de l’Ordre des pharmaciens.
« Il y avait du stress car si cela fonctionnait bien, cela allait être généralisé. Nous nous sentions responsables d’une partie de l’avenir de la profession. Nous nous prenions des volées de bois vert de la part des infirmiers et des médecins », se souvient Olivier Rozaire, président de l’URPS. Heureusement, l’expérimentation a été un succès et elle a abouti à la généralisation de l’autorisation de la vaccination en officine au niveau national. « C’est grâce à cela que nous allons bientôt pouvoir vacciner en officine contre le Covid-19 avec le vaccin AstraZeneca ! », se félicite Olivier Rozaire.
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