Face à la fermeture des crèches et des écoles, les enfants des pharmaciens titulaires et adjoints, ainsi que les enfants des préparateurs en pharmacie, bénéficient du dispositif d’accueil dérogatoire.
Le ministère de la Santé a précisé vendredi que non seulement les enfants des pharmaciens d’officine (titulaires et adjoints) peuvent bénéficier de l’accueil dérogatoire, mais aussi les enfants des préparateurs en pharmacie. « Contrairement au premier confinement, les préparateurs en pharmacie figurent bien cette fois-ci sur la liste des professionnels indispensables à la gestion de l’épidémie », se réjouit la Fédération de syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Il s’agit des enfants inscrits en crèche et des enfants scolarisés jusqu’à 16 ans.
Le dispositif couvre la période des trois semaines de fermeture des crèches et des écoles, soit du mardi 6 au vendredi 23 avril inclus. Le ministère rappelle que, comme lors du premier confinement, ce dispositif court pendant « la période de fermeture des établissements scolaires » et « inclut les jours de fermeture des écoles (mercredis, samedis, dimanches, vacances scolaires et jours fériés) ». Autrement dit, souligne la FSPF, « les pharmaciens et préparateurs en pharmacie des zones B et C, dont les enfants n’étaient pas censés être en vacances sur toute la période allant du 12 au 23 avril, pourront donc faire garder leurs enfants pendant cette période ».
Pour bénéficier de ce dispositif, les pharmaciens (titulaires comme adjoints) pourront présenter leur carte de professionnel de santé (CPS) ou leur carte d’inscription à l’Ordre des pharmaciens. « Pour les préparateurs en pharmacie, nous conseillons la production, soit d’un bulletin de salaire mentionnant le nom de l’officine qui les emploie, soit d’une attestation de leur employeur revêtue du cachet de l’officine », indique la FSPF. Le syndicat ajoute qu’il n’y a aucune instruction ministérielle concernant une obligation pour les deux parents d’être dans l’impossibilité de garder leur enfant pour utiliser ce dispositif. Cependant, des adaptations locales peuvent être apportées « au vu notamment des capacités d’accueil des établissements ».
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