La pratique de la télémédecine a littéralement explosé en France pendant le confinement. Elle a depuis largement décru, selon les derniers chiffres publiés par l’assurance-maladie, mais une part de la population continue à y recourir. Une enquête* menée par OpinionWay pour la société MaQuestionMedicale confirme l’engouement des Français.
Près de deux Français sur trois se déclarent favorables au développement de la télémédecine. Cependant, des freins subsistent, à commencer par la crainte que la confidentialité des échanges et la sécurité des données ne soient pas garanties (51 %). Si 49 % des personnes interrogées sont prêtes à utiliser des objets connectés pour suivre leur santé à distance, une large proportion de la population affirme que la télémédecine ne peut se substituer à une consultation classique, en particulier en ce qui concerne des pathologies lourdes. La téléconsultation reste en revanche tout à fait adaptée pour répondre à des problématiques de migraine (72 %) ou de grippe (62 %).
Les Français plébiscitent en revanche le fait de ne pas avoir à se déplacer (63 %), d’avoir un accès plus instantané aux services médicaux (47 %), voire de disposer d’un diagnostic immédiat pour 36 % d’entre eux. En outre, cette pratique permet de rétablir l’inégalité géographique d’accès aux soins. Pour autant, plus de huit Français sur dix ne veulent pas payer plus cher pour une consultation. Ils restent attachés à la consultation physique et la proximité des services de santé. Preuve en est, 81 % des personnes interrogées considèrent la proximité d’un établissement de santé comme un élément déterminant du choix de leur lieu de vacances.
* Sondage mené les 1er et 2 juillet 2020 auprès d’un échantillon de 1 003 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires
Auvergne-Rhône-Alpes
Expérimentation sur les entretiens vaccination