L'étude menée par l’Ifop confirme que l’insuffisance veineuse touche aujourd’hui près de 17 millions de Français et entraîne de nombreuses répercussions sur leur vie quotidienne. Contrairement aux idées reçues, 20 % des jeunes de 18 à 39 ans souffrent de jambes lourdes, gonflées et douloureuses, dans les mêmes proportions que les plus de 60 ans. Malgré ces chiffres préoccupants, cette pathologie reste encore méconnue et seulement un tiers des insuffisants veineux déclare observer un traitement.
« Cette étude est aujourd’hui la plus complète, elle apporte des données épidémiologiques inédites et s’inscrit dans cette même démarche de compréhension des besoins, en lien avec notre mission d’aider les individus à se sentir mieux, tous les jours », déclare Stéphane Mathieu, directeur général du groupe Sigvaris. Les personnes interrogées reconnaissent que les jambes sont l'une des parties du corps qui suscitent le plus de gêne après le ventre. Ce complexe est plus marqué chez les femmes (76 % les trouvent trop grosses, 56 % les jugent disgracieuses et 34 % souffrent de varices et de varicosités). 80 % femmes insuffisantes veineuses n'osent pas s'habiller selon leur envie et leur besoin. Exit les shorts et les jupes courtes de la garde-robe, une femme sur deux refuse même une activité nécessitant de montrer ses jambes. Le problème est moindre, mais tout de même présent chez les hommes qui sont seulement 34 % à s’interdire des vêtements courts.
Méconnaissance et résignation
Malgré sa prévalence, l’insuffisance veineuse, est encore très méconnue des Français qui sont 57 % à ignorer qu’il s’agit d’une pathologie chronique et évolutive, et seulement 25 % à bien connaître ses symptômes. Une personne sur six pense même qu’il s’agit essentiellement de troubles esthétiques sans conséquences sur la santé. Même chez les insuffisants veineux, la maladie n’est pas toujours prise au sérieux. Seulement 1 sur 2 a déjà consulté un professionnel de santé, un quart pense qu’il n’y a pas grand-chose à faire et s'est résigné à supporter la gêne et l'inconfort au quotidien. « Ces chiffres inquiétants montrent que le dépistage, la prise en charge et le traitement de l'insuffisance veineuse doivent être davantage considérés et compris par les Français », s'alarme Stéphane Mathieu.
La contention est reconnue comme étant le traitement de base de l’insuffisance veineuse par la Haute Autorité de santé (HAS), mais aujourd’hui seulement 15 % des insuffisants veineux portent des bas, chaussettes ou collants de contention. Parmi eux, 92 % des personnes interrogées déclarent que les solutions de contention permettent de réduire les troubles de la maladie et 88 % d’entre elles avouent se sentir mieux. Pour améliorer leur observance, les produits de contention d’aujourd’hui se sont adaptés aux attentes et aux modes de vie contemporains. Des procédés innovants permettent ainsi aux insuffisants veineux de prendre soin de la santé de leurs jambes tout en prenant soin de leur image. L'offre produits Sigvaris est d'ailleurs jugée claire et attractive par les personnes interrogées et 9 porteurs sur 10 estiment qu'elle satisfait tous leurs besoins et leurs attentes.
D'après un communiqué de Sigvaris Group.
*L’étude « Les Français et leurs jambes » a été menée auprès d’un échantillon de 3 008 personnes âgées de 18 ans et plus. Les interviews ont été conduites par questionnaire auto-administré en ligne du 20 novembre au 20 décembre 2019.