Est-ce la faute des dirigeants ou des citoyens ? La réunion à Glasgow de la COP chargée d'empêcher la fatalité d'un réchauffement climatique inférieur ou égal à 1,5 degré avant la fin du siècle nous a été présentée comme un ultimatum : ou bien nous atteignons l'objectif, ou bien certaines parties du monde, notamment les littoraux, deviendront invivables. Le malaise est physique, fait de peur productrice de sueur et de frissons dans le dos. Moi qui refuse de regarder les films d'horreur à la télévision, je me livre au moins une fois par jour à un gros effort d'introspection. Je répartis sagement mes déchets et détritus mais je ne suis pas sûr que mes voisins en fassent autant, si j'en juge par le contenu des poubelles vertes ou jaunes. Faut-il créer un groupe de vigiles de l'environnement qui surveillerait les faits et gestes de la population ? Je crains fort que oui. C'est la solution : vivre aujourd'hui sous l'œil de Big Brother ou vivre demain dans un sauna. Cependant, la peur est une notion variable : elle est insuffisante pour contraindre les gens tant qu'ils ne sont pas pris par la maréchaussée ; elle peut déclencher une puissante réforme si s'y ajoutent la honte d'avoir fauté et la sanction contenue dans le verdict.
Humeur
Culpabilité écologique
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Publié le 05/11/2021
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien