La combinaison d’une thérapie ciblée, Lenvima (lenvatinib), et de l’immunothérapie, Keytruda (pembrolizumab), est désormais proposée dans le traitement des cancers de l’endomètre avancés ou récidivants dont la maladie progresse pendant ou suite à une chimiothérapie antérieure à base de sels de platine, reçue quel que soit le stade et qui ne sont pas éligibles à une chirurgie curative ou à une radiothérapie. Lenvatinib (laboratoires Eisai) est un inhibiteur de tyrosine kinase multicible des récepteurs du VEGF (vascular endothelial growth factor). Le pembrolizumab (laboratoires MSD) est un anticorps monoclonal qui inhibe l'activité de la mort cellulaire programmée en se liant au récepteur PD-1 (programmed cell death-1) et en bloquant son interaction avec les ligands PD-L1 et PD-L2. La survie sans progression et la survie globale ont été améliorées significativement avec une réduction de 38 % du risque de décès. Lenvima et Keytruda sont soumis à prescription hospitalière et réservés à l’usage hospitalier. Dans le cadre de l’accès précoce, Lenvima est délivré par les Pharmacies à Usage Intérieur, la dose recommandée est de 20 mg (2 gélules de 10 mg) une fois par jour. Pour Keytruda, la dose recommandée est de 200 mg toutes les 3 semaines ou de 400 mg toutes les 6 semaines par voie intraveineuse.