LES POUVOIRS publics envisagent d’instituer un délit de « soumission chimique », dans les cas de viols et d’agressions sexuelles, voire de tentatives. Un agresseur usager du GBH (gammahydroxybutyrate), ou du GBL (gamma-butyrolactone) transformé par l’organisme en GBH, qualifié d’« ecstasy liquide » ou de « drogue du violeur » - qui régule, entre autres, les états de veille et de sommeil et stimule les hormones de croissance - encourra une sanction aggravée. Un texte en ce sens devrait être examiné par le Parlement prochainement.
Le GBH/GBL donne fréquemment lieu à un surdosage involontaire entraînant plusieurs heures d’endormissement profond, jusqu’au coma lors d’association avec de l’alcool. Parmi les effets secondaires, vertiges nauséeux, contractions musculaires et hallucinations peuvent apparaître.
Vendu pour nettoyer les jantes des voitures ou effacer les graffitis, le GBL est un solvant. Il se prend dilué dans de l’eau (jus d’orange ou de citron, également). À l’instar de l’essence, de l’éther ou de la colle, il ne peut être classé comme stupéfiant, donc frappé d’interdiction, fait remarquer la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT). Sept jeunes de 17 à 19 ans, originaires de Montpellier, ont été hospitalisés d’urgence le 11 avril, à la suite d’une grave intoxication au GBL, acheté en bouteille de 15 euros le litre.
Quant au Gamma OH (GBH) 20 %, solution injectable, il s’agit d’un adjuvant anesthésique en chirurgie et en obstétrique.
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