Si elle freine toute velléité nouvelle d’implantation, l’opération permettra d’assurer la continuité du service pharmaceutique local, sans trop perturber les habitudes des clients de l'officine située en centre-ville, rue Montaudon.
L’ancienne titulaire souhaitait depuis plusieurs années se retirer d’une affaire qu’elle avait reprise en 1990 à M. Gravinet. La démarche lancée en 2017 par le transactionnaire auquel elle avait confié la vente du bien a ciblé ses trois homologues, qui y ont répondu favorablement, après étude du dossier. Chantal Bouchardon (1,6 million d’euros de CA, 4 salariés), Fabienne Lamarre (même chiffre, 6 salariés), et Olivier Lamarre, son époux, installé à la Pharmacie de la Sedelle (5 employés et 1,4 million d'euros de CA), ont été convaincus des atouts d’une opération qui concernait une officine réalisant 1,1 million d’euros de chiffre d’affaires et employant 3 salariés.
Un service qui perdure
Si la ventilation des stocks n’a pas posé de problèmes majeurs (40 % pour Mme Bouchardon et Mme Lamarre, 20 % pour M. Lamarre) la reprise des salariés, condition première de la transaction, s’est effectuée également sans accroc.
« Il était hyperimportant de sauvegarder ces trois emplois, explique Fabienne Lamarre. Ici le travail est un sujet sensible, avec les difficultés de GMS Industries, et quelques autres fermetures d’entreprises. Donc pas besoin de faire des chômeurs de plus. Quant à la clientèle, pour en déterminer le partage c’est un peu tôt, nous verrons à l’usage. En fait, l’initiative est payante en regard du statut économique de La Souterraine, des généralistes qui désertent (5 en poste en ce moment contre 12 en 1987), même si on peut déplorer le départ très rapide de notre consœur. Son officine, dont nous sommes tous les trois locataires, va peut-être se transformer en local de téléconsultation, c’est un projet que nous avons en tête. »
Côté ARS et Ordre aucun souci n’est apparu, la gestion du dossier étant assurée par le transactionnaire. Et la transition pour les patients s’est faite en période estivale, donc en douceur, malgré sa rapidité.
Pour les repreneurs, la stratégie mise en place repose sur un système de garde garantissant la disponibilité d’une officine les samedi et lundi jusqu’à 20 heures. Jusqu’à la fin 2018, les Sostraniens bénéficieront des permanences dominicales prévues, un nouveau calendrier devant être élaboré début 2019 avec les confrères des bourgs alentour (Bénévent, Grand-Bourg, Fursac, etc.)
« Officiellement, nous sommes en poste depuis le 10 septembre, il faut donc que tout se mette en place. Cependant, avec mes deux confrères nous sommes optimistes quant à la rentabilité de cette reprise, et aux conséquences positives qu’elle aura pour les résidents. »
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