Roger Remery, président de Proscop, société d’étude et de conseil en marketing et géostratégie, explique les exigences et les vertus de géomarketing.
LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Que faut-il pour réaliser une bonne étude de géomarketing ?
ROGER REMERY.- Le géomarketing n’est pas cantonné à la cartographie qui n’est jamais qu’un instrument de visualisation. C’est avant tout la somme et l’interprétation de sources statistiques nombreuses. Les clients pensent souvent qu’avec les éléments disponibles sur Internet, comme par exemple les bases INSEE, il est possible d’établir des prévisions. Mais en réalité, ces éléments ne représentent guère de 10 à 15 % de ce qui est nécessaire. Les statistiques globales en réalité n’apportent rien car les situations des officines sont extrêmement diverses, tout comme peut l’être leur clientèle. C’est une vraie sociologie de la hiérarchie des besoins à laquelle on procède et cela demande de disposer des éléments statistiques adéquats à une situation donnée.
Que peut apporter l’informatique ?
L’informatique n’a d’intérêt que dans sa capacité à pouvoir aider l’exploitation de ces données statistiques, notamment à travers les bases de données. Nous-mêmes travaillons avec des logiciels de cartographie, d’optimisation de paramètres (âge, pouvoir d’achat etc.), de formulation… L’informatique est un instrument de calcul, de recherche et de corrélation. Mais il faut y ajouter une culture susceptible de pouvoir intégrer des facteurs très divers, notamment sociologiques.
Quel objectif doit-on ne pas oublier ?
Il faut avoir une image de la clientèle potentielle, mais aussi une image prévisionnelle dans le temps et vérifier si le projet se réalise en fonction de ce qui a été prévu.
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