Dans une récente tribune*, Albin Dumas, vice président de l’Association de Pharmacie Rurale (APR), a cru bon de s’exprimer sur le DP à titre personnel, voulant ignorer que cela impacterait sa fonction. En tant que Président de l’APR, je tiens à préciser avec la plus grande fermeté que son opinion n’engage en rien notre Association et qu’elle traduit uniquement un avis personnel. Pour ma part, j’avoue avoir été choqué tant par cette position que par la manière de l’exprimer.
La décision de faire une campagne d’information grand public sur le DP a été prise collégialement et a le label du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens. Certes, il n’est pas facile de contenter tout le monde. Mais personne ne peut contester que le DP va donner à notre profession les moyens d’exercer pleinement son rôle de délivrance et de vigilance dans tous les domaines. Et cela où que l’on soit en France et quel que soit le statut thérapeutique et médical du malade.
Tout le monde n’est pas encore prêt d’un point de vue technique bien que le Code de la Santé publique l’impose. Mais cela n’est pas un frein. Chacun avancera à son rythme sans que personne ne soit privilégié de quelque manière que ce soit.
À l’APR, je me suis toujours efforcé de respecter notre devise « Agir, Unir, Servir ». Dans mes actions, je me suis sans cesse référé à nos anciens présidents tels qu’Edmond Lefort et Georges Seguin. Je regrette qu’aujourd’hui certains oublient cette attitude qui a permis à notre Association de jouer un rôle déterminant au sein de la profession depuis plus de 50 ans Pour ma part, je resterai fidèle à mes principes de loyauté et d’union qui font la force de l’APR.
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