Les short liners représenteraient moins de 3 % du marché de la distribution du médicament en gros. Selon la Chambre syndicale de répartition pharmaceutique (CSRP), ils seraient une trentaine.
Le principe du short liner est de proposer une offre limitée en nombre de produits, choisis parce qu’ils enregistrent les meilleures ventes sans nécessiter de conditions logistiques exigeantes, leur permettant de proposer des prix avantageux tout en gagnant de l’argent.
Dans le meilleur des cas, les short liners livrent des officines sur un territoire réduit comme un seul département. Dans le pire des cas, ils exportent intégralement leurs stocks en profitant des bas prix français. Des pratiques éloignées des obligations de service public de tout grossiste-répartiteur dans l’Hexagone. Car ces full liners sont soumis à des contraintes très strictes : ils doivent référencer les 9 dixièmes des présentations des médicaments et accessoires médicaux exploités en France, avoir un stock pouvant satisfaire deux semaines de consommation, livrer tout médicament en stock dans les 24 heures à toute officine de son secteur déclaré et, enfin, participer aux astreintes des week-ends et jours fériés pour les situations d’urgence.
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