L’OUTIL s’appelle Hospi Diag. Il donne accès à des bases de données, auparavant éparpillées, que peuvent consulter les établissements pour voir comment ils se situent par rapport à d’autres à partir de multiples critères de gestion et de soins. Les indicateurs (67 au total) mesurent, par exemple, le temps et le nombre de passages aux urgences, le taux d’occupation des salles d’opération, le délai de rendez-vous des patients à l’imagerie, ou encore la gestion des lits, le délai moyen de facturation, d’intervention de la maintenance, etc.
« On pourra notamment comparer le volume d’activité et la qualité d’organisation », indique Christian Anastasy, directeur général de l’ANAP, un organisme récemment créé, dans le cadre de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST).
La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) doit donner son feu vert le 20 février pour que ces informations soient diffusées également vers le grand public. En cas d’autorisation, « nous ferons des séances d’information avec les associations pour faciliter la lisibilité des indicateurs qui sont quand même assez techniques », indique M. Anastasy. Selon Véronique Billaud, directeur associé, le nombre d’actes pratiqués par un hôpital dans différents domaines est un indicateur important pour le patient et son médecin traitant. « Le malade pourra savoir si, par exemple pour une opération de prothèse de la hanche, l’hôpital en fait suffisamment par an, s’il est dans le seuil. » Selon elle, les meilleurs hôpitaux ne seront pas nécessairement débordés par des patients mieux informés qui les choisiraient en priorité. « Nos hôpitaux ne sont pas à saturation d’activité ; quelque fois ils ont de la marge et leurs blocs opératoires peuvent prendre deux fois plus de patients », estime-t-elle.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion