Les inondations, la crise, la réforme des retraites, le chômage ? Le scandale causé par notre équipe de foot nationale démontre qu’il peut nous arriver pire. Preuve qu’il faut toujours relativiser un malheur. Par exemple, faut-il reprocher à Nicolas Sarkozy d’avoir dit : « Casse-toi, pauvre c... » à un bonhomme désagréable quand un footballeur, fût-il de rang international, lance à son coach les mots orduriers qui ont barré la première page de « l’Équipe » l’autre jour ? Faut-il blâmer Christine Boutin d’avoir cumulé salaire et retraite quand un simple joueur peut toucher des millions sans jamais marquer un but ? Faut-il protester contre les dures mesures du gouvernement quand une fédération de football, un entraîneur et deux douzaines d’athlètes produisent les pires performances ? Faut-il dénoncer les divisions de la majorité ou de l’opposition quand, dans le même temps, l’équipe de France ne retrouve son unité que pour jeter l’anathème sur « le traître » qui a révélé à « l’Équipe » les insultes ultra-secrètes vomies par un joueur dans le vestiaire ? Non, franchement, ça ne va pas si mal en politique. Et, croyez-moi, les Français souffrent plus de l’état de leur foot que de l’état de leur pays.
HUMEUR
Tout va très bien
Publié le 23/07/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
› RICHARD LISCIA
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2761
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion