ET VOUS, êtes-vous attentifs aux douleurs d’autrui ? Êtes-vous de ceux qui versent une petite larme à l’évocation d’un vécu douloureux, ou plutôt de ceux que cela indiffère ? Quoi qu’il en soit, sachez que votre comportement est pour une part déterminé par la génétique. C’est en tout cas ce que viennent de découvrir les chercheurs de l’Université de l’Oregon (nord-ouest des États-Unis). Comment ? Ils ont observé pendant 20 secondes la réaction de 23 personnes auxquelles 23 autres venaient de raconter un épisode douloureux de leur vie. Puis ils ont opposé le résultat de leurs observations au patrimoine génétique des sujets. C’est le gène récepteur à l’ocytocine (encore appelée hormone de l’amour) qui était l’objet de toute leur attention, avec pour présupposé que le gène G prédispose plus à l’empathie que le A. De fait, 9 fois sur 10, les observateurs ont correctement identifié les auditeurs les « moins attentifs » comme ceux porteurs de la variante génique AA, tandis que 6 sur 10 jugées les plus « empathiques » portaient la combinaison GG. C.Q.F.D.
Étude des comportements sociaux
Sur la voie du gène de l’empathie
Publié le 24/11/2011
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L’attention à l’autre serait liée au gène G
Crédit photo : S TOUBON
› D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2878
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