Ignorant les réactions de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) et du Collectif interassociatif sur la santé (CCISS) à sa directive obligeant les pharmaciens à substituer en dépit de la mention « NS », la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) du Tarn persiste et signe. Dans l’édition du 5 octobre de la « Dépêche du Midi », sa directrice, Hélène Cardinale, se félicite même de sa démarche. Le taux de substitution a gagné 2,5 points dans le département et la fréquence de la mention NS est passée de 10 % à 4,3 %.
Depuis le 15 juin, cette CPAM invite les pharmaciens à substituer un princeps en dépit de la mention « non substituable » sur l’ordonnance. En cas de refus du générique par le patient, l’officinal n’applique pas le tiers payant. Sur le terrain, cette mesure n’a pas que des détracteurs. « Elle aurait dû être appliquée dès le départ, déclare Bernard Champanet, président du syndicat des pharmaciens du Tarn. Cela aurait évité bien des débats au comptoir et des abus. Certains médecins ont en effet été trop complaisants avec leurs patients, sans parler des patients qui rajoutaient eux-mêmes la mention NS sur leur ordonnance. » Quoi qu’il en soit, il ajoute que les patients qui refusent le principe ne sont pas pénalisés, car ils sont remboursés dans les cinq jours, un délai bien inférieur à celui du débit différé des cartes bancaires.
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