Sondage : près d'un pharmacien sur cinq connait des ruptures de paracétamol

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Publié le 11/04/2020
paracétamol

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Crédit photo : Phanie

Le deuxième sondage effectué par Pharmed’Insight auprès de titulaires d’officines fait apparaître un phénomène de rupture auquel sont confrontés 53 % des pharmaciens interrogés. Dans 18 % des cas, ces ruptures concernent le paracétamol.

53 % des pharmaciens qui ont répondu à la deuxième enquête de Pharmed'Insight déclarent des ruptures de médicaments sur ordonnance. Pour 43 % ce phénomène s'étend à des produits hors prescriptions (OTC, parapharmacie…), signale Pharmed'Insight qui, depuis le début de la crise, sonde régulièrement les titulaires d’officines « pour connaître leur vécu et leur regard sur l’épidémie en France ». « Des ruptures en paracétamol concernent 18 % des pharmaciens interrogés », précise la société. En cette période de confinement, 70 % des pharmacies continuent de vendre des produits de parapharmacie.

Autre information recueillie sur l'organisation des officines en cette période de Covid-19 : 93 % des pharmaciens affirment avoir mis en place des mesures de gestion des flux des patients, notamment par un marquage au sol ou encore par un parcours balisé et un filtrage à l'entrée.

Enfin, en ce qui concerne l'impact du coronavirus sur les équipes officinales, 40 % des titulaires interrogés ont des membres de leur équipe en arrêt de travail. Des équipes qui par ailleurs n'ont fait usage du droit de retrait que dans 10 % des cas. Pourtant, 16 % des titulaires signalent qu'ils n’ont pas pu « mettre en place des mesures de protection pour leur équipe, faute de stock nécessaire disponible, malgré leur volonté de le faire ».

Enfin alors que 16 % d'entre eux, affirment avoir besoin d'embaucher du personnel, ils sont 13 % à avoir eu recours (ou pensent avoir recours) à Pharm'Help, la plateforme mise en place par l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF). 65 % plébiscitent cette initiative des étudiants et près d'un quart l'estime très utile.

* Etude qualitative sur 130 officines réparties dans toute la France. Pharmaciens interrogés du 20 mars au 3 avril.


Source : lequotidiendupharmacien.fr