Selon une enquête menée par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), environ 1 000 pharmacies n'auraient pas encore reçu les masques provenant du stock de l'État et une officine sur deux envisage de préparer des solutions hydroalcooliques.
Le syndicat a compilé les réponses de plus de 6 500 pharmaciens pour faire un état des lieux sur les livraisons de masques mais aussi sur celles des solutions hydroalcooliques. Un peu moins de 5 % des officinaux consultés affirment ne pas « avoir encore reçu les 10 boîtes de masques issus du stock de l'État », ce qui représenterait environ 1 000 officines selon les calculs de la FSPF. Une situation en passe d'être réglée selon le président de la FSPF, Philippe Besset. Les officinaux qui n'ont pas encore été approvisionnés « devraient être livrés dans les prochains jours », a-t-il assuré. Des masques qui, comme le rappelle le syndicat, ne peuvent plus être vendus aux patients, « même ceux munis d'une prescription ». Dans un communiqué, la FSPF ajoute que « les fabricants étant aussi concernés, les commandes ne pourront plus être honorées ». Toujours selon l'enquête de la FSPF, près d'un pharmacien sur deux déclare d'ailleurs « ne plus avoir de boîtes » et 80 % disent avoir « besoin de réassort ». Près de 94 % des sondés, assurent enfin « avoir tracé la remise de ces boîtes », uniquement destinées aux professionnels de santé.
Concernant les solutions hydroalcooliques, plus de 96 % des pharmaciens déclarent ne plus en avoir à la date à laquelle s'est achevée l'enquête, soit le 11 mars. 19 % affirment que les commandes reçues l'ont été « hors du corridor de prix ». Enfin, 52 % des sondés envisagent de fabriquer eux-mêmes les solutions hydroalcooliques, comme le permet l'arrêté publié le 7 mars. « Un nombre largement suffisant », observe Philippe Besset, compte tenu des capacités de production des laboratoires. Le président de la FSPF rappelle par ailleurs que, malgré la forte demande des patients, pas question de délivrer des produits telle que la Biseptine, pour compenser l'absence de gels hydroalcooliques. Les solutions antiseptiques doivent être réservées au soin des plaies et autres blessures afin d'éviter qu'elles ne se retrouvent, à leur tour, en rupture de stock.
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