Le réchauffement climatique et l’urbanisation grandissante (bidonvilles) créent des conditions propices à l’extension de la leptospirose. Cette zoonose reste un problème de santé publique, explique M. Picardeau (Institut Pasteur, Paris) dans une revue consacrée au sujet*. En France, 600 cas sont diagnostiqués annuellement, dont la moitié provient des départements et territoires d’outre-mer où l’incidence est jusqu’à 100 fois plus élevée. En Guadeloupe et Martinique, le nombre de cas diagnostiqués peut atteindre 35 cas /100 000 habitants. En 2011, 10 % des cas ont été importés après un voyage en zone endémique (Amérique latine, Asie du Sud Est, Afrique du Nord).
La leptspirose reste cependant sous-estimée en raison de l’absence de symptômes spécifiques. La majorité des diagnostics est réalisée par détection de l’ADN bactérien dans le sang la 1re semaine de la maladie ou des anticorps à partir de la 2e semaine. Le sérogroupe le plus fréquent est
Icterohaemorrahagiae dans 40 % de cas.
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