J’aime bien Christine Lagarde. Je trouve qu’elle a de la classe. Elle a laissé aux États-Unis une situation professionnelle de premier plan pour occuper en France un poste gouvernemental, d’abord avec Chirac, puis avec Sarkozy. On peut toujours penser que la position de ministre de l’Économie est incomparable, mais au fond un ministre, si j’ai bien compris, ça ferme sa g... ou ça démissionne. Et je trouve injuste que Mme Lagarde, qui dirigeait une division de 3 500 avocats à Chicago, ait été rappelée à l’ordre quand elle a osé, naguère, dire une évidence, à savoir qu’elle allait appliquer une politique de rigueur.
Comme la rigueur ne cesse de se confirmer sans que son nom soit prononcé, Mme Lagarde, récemment, a inventé un néologisme pour son programme économique et financier : la rilance, mélange de rigueur et de relance, pour ceux qui n’ont pas compris. La ministre ne devrait pas écouter ceux de ses conseillers qui ont forgé le terme, qui ressemble d’ailleurs au mot relance prononcé à l’anglaise, ce qui témoignerait de son américanisation, alors qu’elle s’exprime parfaitement dans les deux langues. Mais il ne faut pas s’étonner de cette incursion dans l’infantilisme quand le président traite ses ministres comme des élèves dissipés.
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