« PAS DE découverte sans recherche clinique ! » peut-on lire sur le nouveau site Internet notre-recherche-clinique.fr concocté par le CeNGEPS*. Les officinaux le savent bien. Mais leurs clients sans doute un peu moins. Créé en 2007, l’organisme d’intérêt public vient donc de lancer un site pour informer le grand public sur l’intérêt de la recherche clinique et l’encourager à participer à des essais cliniques. On propose même de devenir des e-volontaires. Une fonction d’alerte permet au candidat d’être prévenu par mail d’un essai correspondant à ses critères. L’idée du CeNGEPS est de donner un coup de booster à la recherche clinique française, en perte de vitesse depuis une dizaine d’années. Le nombre d’essais cliniques est, en effet, passé de 1 333 en 2000 à seulement 920 en 2009. Et l’écart se creuse avec nos voisins européens. Aussi, pour le directeur du CeNGEPS, Vincent Diebolt, il est urgent de réconcilier les Français avec les essais cliniques. « Il faut humaniser la recherche clinique », estime-t-il. Notre-recherche-clinique.fr propose ainsi de nombreux témoignages de volontaires sains ou malades qui permettent de rétablir un certain nombre de vérités. Car, pour l’organisme, ce sont les idées reçues qui constituent aujourd’hui de « véritables freins à l’avancée de la recherche médicale ». Beaucoup de personnes craignent en effet d’être considérées comme de simples cobayes ou d’être prisonniers du programme de tests. D’autres ont tout simplement peur pour leur santé. Ainsi, près d’un Français sur deux se méfient des éventuels effets secondaires. Reste que la découverte de nouveaux médicaments passe obligatoirement par cette phase. « On ne peut pas transposer des résultats de l’animal à l’homme, explique le Pr Patrice Jaillon, président du CeNGEPS. On fait d’abord des essais chez les animaux et ensuite on commence chez l’homme en prenant beaucoup de précautions. »
Au-delà du site Internet, une campagne d’affichage est également prévue dans les cabinets médicaux, les hôpitaux et auprès des associations de patients. Dommage que l’on ait oublié les pharmacies…
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