Employant jusque-là quatre salariés, Nathalie Pascal en gère aujourd’hui dix, et devient la seule officine d’un quartier qui, il y a quelques années, en comptait quatre, proches l’une de l’autre.
Pour occuper son personnel, la titulaire, qui avait réaménagé son officine il y a trois ans, compte sur un transfert de clientèle qui semble déjà effectif, et à l’apport de ses spécialités.
« Nous avons récupéré la gestion médicaments de la maison de retraite voisine, détaille-t-elle, et nous proposons des services qui fidélisent les patients. Nous constatons depuis le 1er octobre (date de la fermeture de Grezis-Domme) une augmentation notable de fréquentation. »
Guéret recense en 2018 six pharmacies pour 13 000 habitants, ce qui ne fait pas de la capitale creusoise un désert pharmaceutique. Mais son attractivité commerciale va bien au-delà de ses remparts, et les clients-patients arrivent de communes alentour dépourvues d’officine. Le pari de Nathalie Pascal s’avère donc payant, même si l’avenir s’annonce plus sombre du côté des prescripteurs.
« Nos généralistes vieillissent, et partent sans remplaçants, déplore-t-elle. C’est peut-être là que sera notre futur, avec des délégations de tâches nouvelles. »
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