Les élus du Grand Est y ont annoncé leur volonté d’encourager la création de nouvelles maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) dans les deux départements alsaciens, très mal lotis dans ce domaine. Le Grand Est compte actuellement 112 MSP, dont seulement 9 en Alsace, une situation qui devrait évoluer prochainement.
Pour la directrice de la CPAM du Bas-Rhin, Sylvie Mansion, le développement des MSP favorise aussi des manières de travailler plus globales : dans ce cadre, elle a appelé les médecins à « travailler avec les pharmaciens, qui sont des acteurs du terrain, même si cela vous irrite parfois ». L’interprofessionalité est d’autant plus à l’ordre de jour qu’une vingtaine de projets de CPTS (communautés professionnelles territoriales de santé) sont en cours d’élaboration dans le Grand Est. S’exprimant au nom de la Fédération des MSP d’Alsace, le Dr Pierre Tryleski estime que les innovations apportées par les pharmaciens « sont les bienvenues », par exemple en matière de délégations de tâches et de vaccinations.
Par ailleurs, l’Union régionale des professionnels de santé-médecins libéraux du Grand Est a présenté l’application qu’elle va lancer dans quelques jours à Strasbourg, et qui permettra aux patients appelant la régulation libérale de trouver plus facilement un médecin en l’absence de leur médecin traitant. Le dispositif appelé « Entr’acte » permettra aux médecins ayant des plages horaires disponibles de les proposer à la régulation, via une application. La présidente de l’URPS-ML, le Dr Guilaine Kieffer-Desgrippes, souhaite élargir le système à l’ensemble des professionnels de santé de la région, y compris les pharmaciens.
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