Il est essentiel que le patient ait conscience que les complications touchant le pied sont l’une des plus graves du diabète.
Elles surviennent généralement à partir de 60 ans et concernent des diabètes évoluant au moins depuis une quinzaine d’années.
Une parfaite hygiène des pieds est indispensable, impliquant, notamment :
- Un chaussage adapté : attention au plus banal frottement !
- Un examen quotidien des pieds (avec éventuellement un aidant), espaces interdigitaux compris. L’interdiction de marcher pieds nus. Le lavage régulier des pieds avec de l’eau tiède, suivi d’un séchage soigneux. Le port de chaussettes en fibres naturelles (coton par exemple). L’application quotidienne d’une crème hydratante à base d’urée, en privilégiant les soins spécifiques.
- Le recours régulier à un pédicure-podologue
- Le traitement immédiat et énergique de toute mycose
- Et la prévention/prise en charge de l’hyperkératose (qui finira par s’ulcérer si l’on n’y prend pas garde) au long cours.
La survenue d’une plaie du pied est une urgence médicale : le patient doit être orienté dans les 48 heures vers un médecin (au mieux à une « Unité pieds diabétiques ») et immédiatement en cas d’infection étendue ou de signes généraux (fièvre, augmentation de la fréquence cardiaque et/ou respiratoire). En attendant, il faut conseiller au patient le repos avec mise en décharge complète du pied (mise au lit, fauteuil roulant, chaussures spéciales à appui partiel…).
Sur une échelle de 0 à 4 de niveaux de risque du pied diabétique, seuls les grades 2 et 3 ouvrent sur une prise en charge des forfaits podologiques par la Sécurité Sociale : 4 soins annuels pour le grade 2 et 6 pour le grade 3.
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